
Il y a quelques jours, le 14 décembre précisément, le Hamas a fêté son 23ème anniversaire. Comme chaque année, la même scène, drapeaux du mouvement, posters du cheikh Yassine et d'Abdel Aziz Al-Rantissi, tous deux éliminés par Israël en 2004, chants islamiques glorifiant les "martyrs" et appelant à de nouveaux attentats.
Non, cette commémoration ne se déroule pas à Gaza, ni à Hébron, mais en Israël, dans une prison haute sécurité, de surcroît. Nous sommes à Nafha, à proximité de Mitzpe Ramon, en plein Néguev. 700 terroristes sont incarcérés dans "cette geôle sioniste digne des camps de concentration nazis" d'après les ONG pro palestiniennes bien pensantes.
Ces détenus sont habillés de blanc avec des insignes du Hamas, un chapeau vert, sur un podium ils haranguent l'auditoire, profèrent des paroles de soutien à leur mouvement, au Djihad.
Le tout est filmé par téléphones cellulaires, puis transféré sur le net. Car enfin, il serait tout de même impensable qu'on les prive d'Internet, de téléphone portable, de télévision câblée et satellitaire, d'études, de diplômes et qu'on ne mette pas à leur disposition une salle pour fêter cet anniversaire à la gloire de leur organisation.
Après la publication sur Internet de vidéos sur la célébration de l'anniversaire du Hamas dans la prison Nafha, l'administration pénitentiaire, interrogée, s'est fendue d'un communiqué laconique : "nous ne traitons pas ce problème au travers des médias".
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A propos, Guilad Shalit est détenu depuis 1643 jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…
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