http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vqK2GW4GIfE
Le Rappel des faits
Des négociations ont cours depuis 1 semaine, mais le HCR qui n'entend pas répondre positivement, entame des travaux de force et en cachette (travaux prévus depuis 2ans) comme pour discréditer la parole des femmes du camps et laisser entendre que le camp est un doux paradis, et que les femmes se plaignent pour rien.
Ce 2 mai, les femmes ont été malmenées par l'armée Togolaise, madame Gogoua, bousculée et battue est tombée et s'est lourdement cognée la tête sur une pierre. Elle est transportée dans un état critique et semi inconsciente à « la clinique » du camp.
Elle reprendra peu à peu ses esprits dans la journée, mais ne peut avoir des soins appropriés, car impossible pour elle de sortir du camp pour se rendre au CHU passer un scanner, sans risquer sa vie.
Le 03 mai,
L'armée togolaise ne s'arrête pas là.
Au matin du 3 Mai, ils sont venus avec plusieurs cargos et ont incendié des tentes et abris en semi-durs afin de mettre dehors les réfugiés Ivoiriens.
Ils ont lancé des bombes lacrymogènes, sans état d'âme pour les femmes et les enfants semant l’horreur et la panique dans un chaos total.
Munis de leur « liste » ils ont arrêté madame Gogoua, et comme elle refusait de monter dans le cargo, ils l'ont déshabillée, trainée à terre, arrêtés aussi son mari et leurs enfants.
Ainsi que d'autres femmes leaders du mouvement de contestation et quelques jeunes. Plus de nourriture, plus de « toits », certains ont réussi à se cacher mais pour combien de temps ?? Cela ressemble à une chasse à l'homme.
Affaire à suivre...
Par Correspondance particulière
Claudius Kouadio